Rencontrez Maxance et Olivier, professionnels du sound design jeu vidéo chez Centrale Interactive, ayant travaillé sur le jeu « Clair obscur Expédition 33 ». Cette interview met en lumière leur quotidien, leur collaboration sur un grand projet et l’importance des formations sound design pour exceller dans ce secteur créatif et technique.

Parcours et conseils de pros en sound design jeu vidéo – Maxance et Olivier chez SLOPE

En étant deux sound designer sur le projet, comment vous êtes-vous réparti les tâches ?

Maxance
Je me suis surtout occupé du sound design des battles : les attaques des personnages principaux, celles des monstres, tout le voice design associé, ainsi que les impacts, les hits et les buffs.

Olivier
J’ai servi de lien entre l’équipe programmation et l’équipe sound design. J’ai aussi travaillé sur quelques systèmes et pris en charge toutes les cinématiques, notamment sur la création des SFX.

Quel a été votre plus grand défi sur ce projet ?

Maxance
Je suis arrivé quasiment au début du projet. Le scope a énormément évolué, l’équipe s’est agrandie, et l’approche sonore a dû être totalement repensée. Passer de quelques monstres à cinquante, avec des milliers d’attaques, a tout changé dans notre manière de bosser.

Olivier
Pour moi, le plus gros défi a été la gestion des cinématiques : plus de 4h30 de SFX à réaliser. Sans oublier tout le travail de foley (bruits de vêtements, décors), en grande partie porté par Charlie Brière.

Combien de personnes y avait-il au départ du projet ?

Maxance
Au début, l’équipe ne comptait que 4 personnes, dont les 3 fondateurs. Petit à petit, on a accueilli des juniors, puis avec l’arrivée des subventions et d’un éditeur, l’équipe est passée à 15 puis 30 personnes.

Vous avez utilisé exclusivement Unreal Engine, comment ça s’est passé ?

Olivier
On n’a pas développé de système très complexe en MetaSound, sauf pour la musique interactive, confiée à notre lead Raphaël Joffre. Le focus était mis sur la qualité sonore et le rendu final, plus que sur la technicité pure.

Jusqu’où êtes-vous allés en termes de musique interactive ?

Maxance
Unreal Engine ne propose pas de système natif pour la musique interactive, donc tout a dû être codé en interne, même pour les transitions fluides entre thèmes, notamment pour les musiques de boss. Un vrai défi technique avec l’aide du programmeur.

Est-il un son du jeu dont vous êtes particulièrement fiers ?

Maxance
Je pense au « Gradient Attack » de Lune, inspiré d’un animé que j’adore, FireForce. C’est ce genre de référence qui donne une vraie identité au sound design du jeu.

Olivier
Dans la même logique, le DA nous poussait à exagérer les effets, à aller « plus bourrin, encore plus bourrin ». On a fini par exploser les limites sur certaines cinématiques, en créant des SFX qui dépassent l’image pour immerger le joueur.

Quels sont les chiffres clés du projet (nombre de sons, de personnes, d’heures de travail) ?

Maxance
Dans notre dossier d’export, il y a environ 30 000 sons — même si tous n’ont pas été gardés.

Olivier
On a aussi enregistré près de 10 000 voix, toutes respirations et dialogues confondus. En cumulé, ça représente environ 9 ans de travail pour une dizaine de sound designers.

Avez-vous quelque chose à rajouter sur l’immersion dans le jeu ?

Maxance
On a eu une vraie liberté créative, notamment grâce à notre directeur créatif, très impliqué dans le sound design. Ça nous a permis de sortir des sentiers battus : on a utilisé des sons de banques drum and bass, des textures électroniques, parfois quasi expérimentales. Ce genre d’approche est rare dans le jeu vidéo : on a pu prendre des risques et créer une signature sonore unique pour Expédition 33.

Olivier
C’est vraiment un projet où l’immersion sonore a été un focus, de l’habillage des décors à la musique interactive. On a poussé chaque détail pour que le joueur se sente immergé dans l’univers du jeu.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite se lancer dans le sound design pour les jeux vidéo ?

Olivier
Le mot clé, c’est l’équipe. Il faut s’entourer de gens avec qui partager conseils, astuces, ressources. C’est ça qui fait progresser vite et qui évite de tourner en rond. Avoir un groupe proche autour du son, ça garde la passion intacte et ça aide à rester à jour.Maxance
Je rajouterais qu’il faut s’accorder du temps pour expérimenter, créer ses propres banques de sons, développer sa patte, sa signature. Le sound design, c’est un métier passion qui touche à la musique, à la technique, à l’expérimentation. Il y a mille façons de l’aborder : bruitage réaliste, SF, sons stylisés, bidouille technique… À chacun de trouver sa voie et de creuser là où il se sent le plus à l’aise.

Sur Expédition 33, l’âge maudit te condamne à 33 ans. Sur quel projet rêverais-tu de travailler avant de disparaître ?

Maxance
Ce projet, pour moi, c’est Expédition 33. On a la bonne équipe, une liberté créative rare, une DA forte. Même en rêvant à d’autres jeux, je n’imagine pas meilleur cadre pour un(e) sound designer.

Olivier
Je pense à des titres comme The Ascent pour l’ambiance cyberpunk et le sound design poussé, ou Tunic pour la finesse de l’orchestration SFX/musique. Mais Expédition 33 reste un projet d’exception, qui réunit toutes les conditions pour s’épanouir en tant que pro.

Dernière question, travailler chez SLOPE, c’est… ?

Olivier
Travailler chez SLOPE, c’est vraiment maîtriser les sujets que j’enseigne, aller au fond des choses, et transmettre ça aux étudiants.

Maxance
C’est aussi donner les premiers outils, les premières clés pour permettre aux élèves d’avoir des résultats inattendus, très qualitatifs, et de partager cela entre eux.

Envie de devenir sound designer jeu vidéo ? Découvrez les formations sound design chez SLOPE

SLOPE à Montpellier propose des formations sound design dédiées au jeu vidéo, accessibles à tous les profils, du débutant au confirmé.
Le programme « Sound Design spécialité Jeu vidéo » mise sur la pratique, l’intégration de sons dans Unreal Engine et Unity, la collaboration avec des pros du secteur et la réalisation de projets réels.

Que vous rêviez de travailler sur des AAA, des jeux indépendants ou des projets interactifs, SLOPE vous forme aux techniques de prise de son, de voice design, de musique interactive, de bruitage et d’immersion audio, en mettant l’accent sur la créativité, la technique et la réalisation concrète.
Le tout est conduit par des intervenants professionnels, dans un environnement humain, exigeant et propice à l’épanouissement.

Interview d’un sound design jeu vidéo chez SLOPE

Rencontrons Rémi, professionnel du sound design pour le jeu vidéo, spécialiste du moteur Unreal Engine et instructeur agréé Epic Games depuis huit ans. Il apporte ici sa vision du métier, de la technique à la passion, en insistant sur l’importance des formations sound design pour percer dans le secteur. Rejoindre SLOPE, c’est s’offrir l’opportunité d’évoluer vers les métiers les plus prisés du sound design jeu vidéo.

Si tu devais te définir en tant que jeu, lequel serais-tu ?

« Si je devais me comparer à un jeu, je choisirais “Outer Wilds”. Ce titre symbolise parfaitement mon parcours dans le sound design jeu vidéo. Au début, j’avançais sans trop savoir quelle voie prendre. Puis, à force d’explorations, j’ai découvert une passion profonde pour la programmation audio et la création d’univers sonores. Ce n’est qu’avec le temps et l’expérience que j’ai compris pourquoi j’étais fait pour ce métier. J’aime analyser les mécanismes d’un jeu, décrypter leur fonctionnement sonore, et progresser en continu. »

Tu interviens surtout sur Unreal. En quoi consiste ce moteur et pourquoi l’utiliser ?

« Unreal Engine, c’est l’un des moteurs de jeu les plus aboutis aujourd’hui, incontournable pour le sound design dans le jeu vidéo. Il intègre tous les éléments nécessaires à la création : les modèles 3D, le son, et bien sûr le code. Tout rassembler dans un même environnement simplifie la vie du sound designer et accélère le workflow de production. Dans mes missions, Unreal me permet d’intégrer et d’ajuster en temps réel tous les aspects sonores, de la musique dynamique aux effets en spatialisation 3D. Suivre des formations sound design sur Unreal est devenu essentiel pour maîtriser ce moteur et ses possibilités audio très avancées. »

Unreal ou Unity : un choix de sound designer ?

« Les deux moteurs sont excellents, mais ils ont chacun leur domaine de prédilection. Unreal Engine est imbattable pour les jeux à rendu réaliste et la 3D avancée, ce qui demande aussi une maîtrise parfaite du sound design interactif. Unity est préférable pour les projets où l’on part de zéro, surtout en 2D. Mais si l’objectif est de développer ses compétences sur le sound design immersif en 3D, Unreal s’impose clairement. Aujourd’hui, de nombreuses formations sound design s’adaptent à ces deux moteurs pour permettre d’être opérationnel sur tous les fronts. »

Quel conseil donnerais-tu à celles et ceux qui souhaitent se lancer dans le sound design jeu vidéo ?

« Avant tout, il faut trouver la spécialité qui motive : programmation audio, création d’ambiances, design d’effets sonores… Le secteur du jeu vidéo est vaste, donc identifier sa voie est vital. Si la programmation sonore attire, il ne faut pas se décourager. Au début, il y a un cap difficile à franchir, mais tout devient plus clair ensuite : on comprend les schémas sonores récurrents, les solutions techniques efficaces, et on progresse naturellement. Mon deuxième conseil : toujours se tenir à jour sur les technologies et les nouveaux moteurs. Les outils du sound design évoluent constamment, donc rester curieux et suivre régulièrement des formations sound design est la clé pour avancer. »

Phrase à compléter : “Travailler chez SLOPE, c’est comme...”

« Je dirais que travailler chez SLOPE, c’est évoluer dans un environnement qui valorise la créativité, le partage d’expérience et la montée en compétence grâce à des experts passionnés du secteur. »

Formations sound design chez SLOPE

SLOPE à Montpellier propose des formations sound design de référence pour celles et ceux qui souhaitent se spécialiser dans le sound design jeu vidéo, notamment avec Unreal Engine. 

Le cursus “Sound Design spécialité Jeu Vidéo” combine théorie, pratique intensive, intégration des sons dans Unreal/Unity, et travail sur des projets réels. 

L’encadrement est assuré par des professionnels actifs issus de studios renommés, et la formation inclut stages, accompagnement individuel et accès à l’écosystème du secteur.

Qu’est-ce qu’un ingénieur du son sur un tournage ?

Sur un tournage, l’ingénieur du son (souvent appelé chef opérateur son) est le responsable principal du son. Il pilote l’équipe son, gère les sources sonores, les niveaux d’enregistrement et le chemin du son, de la captation à la diffusion sur le plateau. Sa mission centrale : garantir une prise de son tournage optimale, en particulier pour les dialogues, fondamentaux dans la fiction française. Devenir ingénieur du son nécessite une formation ingénieur du son à la fois technique, artistique et pratique, dans une école du son spécialisée comme SLOPE à Montpellier.

L’ingénieur du son est un maillon stratégique de la production : sans lui, l’expérience du film ou de l’émission serait incomplète, voire inaudible. Son rôle va bien au-delà de la simple technique : il est au cœur de la création et de la collaboration artistique sur le plateau.

Missions de l’ingénieur son sur le plateau

Sur un plateau, l’ingénieur son doit être réactif, organisé et disposer d’un excellent sens de l’écoute. Il dirige son équipe, communique avec tous les intervenants et s’assure que les besoins sonores sont pris en compte à chaque étape du tournage.

Compétences requises pour devenir ingénieur du son

Devenir ingénieur du son exige passion, curiosité et rigueur, mais aussi une solide formation ingénieur du son dispensée dans des écoles reconnues.

Réalité du terrain pour l’ingénieur son

Parcours et formation pour devenir ingénieur du son

Pour devenir ingénieur du son, plusieurs voies sont possibles :

La formation ingénieur du son doit être complétée par une veille technologique et artistique constante, car le secteur évolue très vite.

Conclusion : enjeux et perspectives pour l’ingénieur du son

L’ingénieur du son reste un professionnel incontournable sur les tournages, garant de la qualité sonore et de l’expérience du spectateur. Devenir ingénieur du son demande une formation ingénieur du son solide, une grande adaptabilité et une vraie passion pour l’audio.
Des centres de formation comme SLOPE proposent des modules spécialisés pour la prise de son tournage, permettant aux futurs professionnels de maîtriser outils et situations réelles du métier d’ingénieur son.
Avec l’évolution des technologies et des formats (cinéma, TV, web, podcasts, jeu vidéo), les débouchés pour l’ingénieur du son sont variés et porteurs, à condition de valoriser une formation ingénieur du son reconnue et une expérience terrain solide.

Intégrer une école du son est la première étape pour transformer votre passion de l’audio en véritable carrière professionnelle. Une école du son est un établissement spécialisé qui forme aux métiers de l’audio et de l’audiovisuel. Ces écoles vous préparent à des professions variées : technicien du son, ingénieur du son ou sound designer, en privilégiant un apprentissage pratique au côté de professionnels en activité.

Dans cet article, découvrez les différents types d’écoles du son disponibles, les critères pour choisir la bonne école, les modalités d’admission, les possibilités de financement et les perspectives professionnelles dans un secteur en pleine évolution.

Que vous soyez passionné.e de musique, de cinéma ou de jeux vidéo, découvrez comment transformer votre passion en métier grâce à une école du son.

Comment choisir une école du son pour travailler dans l’audiovisuel demain

L’essor des métiers du son et de l’audiovisuel

Les métiers du son s’exercent dans des secteurs très variés : cinéma, télévision, radio, podcast, spectacle vivant, jeux vidéo, applications interactives, design sonore pour les marques, événementiel et sonorisation. La révolution numérique a profondément transformé la profession, simplifiant l’accès aux outils mais exigeant toujours plus de polyvalence et de maîtrise technique.

Les atouts d’une formation professionnelle reconnue

Intégrer une école du son permet d’acquérir des compétences techniques pointues (maîtrise des logiciels professionnels comme Pro Tools ou Logic Pro, connaissance approfondie des équipements audio, techniques de prise de son, mixage et post-production), mais aussi une expertise artistique (développement de l’oreille musicale, capacité à créer des ambiances, sensibilité aux besoins narratifs et émotionnels). L’école du son, comme SLOPE à Montpellier, favorise également la création d’un réseau professionnel grâce à des stages en entreprise, des collaborations avec d’autres étudiants et des projets réels encadrés par des professionnels en activité. Ces écoles proposent des équipements de haut niveau et une pédagogie axée sur la pratique, pour une immersion progressive dans l’univers professionnel.

Comprendre les différents cursus et diplômes en école du son

Formation technicien du son : missions, compétences et débouchés

Le technicien du son occupe une place centrale dans la production et la post-production audio. Ses missions incluent la préparation et l’installation du matériel, le câblage, le réglage adapté à l’acoustique, la vérification de la qualité sonore, la résolution rapide des problèmes techniques et la gestion du matériel.
Les compétences requises sont à la fois techniques (maîtrise des outils numériques, connaissances en sonorisation), organisationnelles (anticipation, gestion du matériel, respect des normes de sécurité) et relationnelles (travail en équipe, communication avec les artistes, adaptation).

La formation peut prendre la forme d’un BTS Métiers de l’audiovisuel option son (bac+2), de formations courtes certifiantes (RNCP) ou de cursus spécialisés dans les écoles audiovisuelles comme SLOPE.

Les débouchés sont nombreux : technicien pour le spectacle vivant, sonorisateur d’événements, technicien plateau (TV), technicien radio, assistant son pour le cinéma et la télévision. Le statut d’intermittent du spectacle est courant et les horaires sont souvent atypiques.

Devenir technicien du son : toutes les informations

Formation ingénieur du son : parcours, spécialités et perspectives

L’ingénieur du son supervise l’ensemble des aspects techniques et artistiques du département sonore : coordination des équipes, supervision de la qualité des enregistrements, création d’univers sonores, direction des sessions en studio, validation des choix artistiques.
La formation passe généralement par un BTS audiovisuel option son suivi d’une spécialisation, une licence ou un master en acoustique ou production musicale, ou encore une école d’ingénieurs avec spécialisation audiovisuelle.
L’évolution professionnelle va du poste de technicien vers l’ingénieur du son, avec des spécialisations possibles : studio (enregistrement musical), live (concerts, événements), diffusion (radio, TV), cinéma, jeu vidéo. Les perspectives d’évolution incluent des postes de direction technique ou de supervision de projets audiovisuels.

Design sonore ou sound designer : créativité, innovation et nouveaux métiers

Le design sonore (ou sound design) est la facette la plus créative des métiers du son. Le sound designer conçoit des univers sonores pour divers supports, afin de renforcer l’expérience utilisateur, créer des ambiances adaptées aux besoins narratifs ou imaginer des identités sonores pour les marques.
Ce métier s’exerce dans de nombreux secteurs : audiovisuel (films, séries, jeux vidéo, habillage web), communication et marketing (jingles, identités sonores), industrie et technologie (sons d’interfaces, acoustique automobile), art et culture (installations, expositions, spectacles).
La formation peut se faire via des cursus spécialisés (Bachelor, Master), des écoles d’arts appliqués ou des filaires audiovisuelles complétées par une spécialisation.
Les compétences nécessaires mêlent créativité, maîtrise technique, connaissance de l’acoustique, culture artistique et sensibilité esthétique.
Ce métier évolue rapidement, avec des opportunités dans la réalité virtuelle, les podcasts narratifs, l’IA conversationnelle et bien d’autres secteurs innovants.

SLOPE : votre formation sound design audiovisuel 

BTS, Bachelor, Master, RNCP : quelles différences ?

Les diplômes varient selon la durée et la spécialisation : BTS (bac+2), Bachelor (bac+3), Master (bac+5), titres RNCP (reconnus par l’État). Le choix dépend de votre projet professionnel et du niveau d’expertise visé. 

Les écoles du son comme SLOPE à Montpellier proposent des parcours adaptés à chaque ambition.

Panorama des écoles du son en France et à Montpellier

Les écoles du son à Montpellier : SLOPE, ACFA, CFPM, etc.

À Montpellier, plusieurs écoles du son proposent des parcours reconnus. 

SLOPE Audio Training se distingue par ses formations pratiques, ses équipements professionnels et ses intervenants du secteur. 

D’autres écoles comme ACFA ou CFPM offrent également des cursus adaptés à la réalité du terrain.

Écoles privées, publiques, spécialisées : comment choisir ?

Le choix de l’école du son dépend de plusieurs critères : reconnaissance des diplômes, qualité des équipements, pédagogie, réseau professionnel. Prenez le temps d’analyser chaque établissement, de visiter les locaux et de discuter avec des anciens élèves pour faire le bon choix.

Admission, financement et vie étudiante en école du son

Conditions d’admission et dossiers à préparer

L’admission dans une école du son repose généralement sur un dossier de candidature, un entretien et parfois des tests pratiques. L’exigence dépend du niveau et de la spécialisation visée.

Financer sa formation : CPF, aides régionales, alternance, bourses

Le financement des études peut passer par le Compte Personnel de Formation (CPF), des aides régionales, l’alternance, des bourses d’études ou des facilités de paiement. Renseignez-vous auprès de chaque école du son pour connaître les modalités précises.

Vie étudiante à Montpellier : logement, réseau, stages et alternance

La vie étudiante à Montpellier est dynamique, avec un accès facilité au logement, à un réseau professionnel diversifié, à des stages et à l’alternance pour une immersion réelle dans le secteur.

Débouchés et carrières après une école du son

Métiers accessibles : technicien du son, ingénieur du son, sound designer, régisseur, bruiteur, etc.

Après une école du son, vous pouvez accéder à des métiers variés dans l’audiovisuel, la musique, le spectacle vivant, l’événementiel, les jeux vidéo, la radio, le cinéma et bien d’autres secteurs innovants.

Tendances et évolutions du secteur audiovisuel

Le secteur de l’audio connaît une transformation rapide, avec l’émergence de nouveaux formats, de technologies immersives et de métiers inédits. Les écoles du son s’adaptent pour préparer les professionnels de demain.

Conseils pratiques pour bien choisir son école du son

Questions à se poser avant de s’inscrire

Avant de choisir une école du son, demandez-vous :

L’importance du réseau professionnel et des stages

Le réseau professionnel et les stages sont décisifs pour l’insertion. Privilégiez les écoles du son qui favorisent la mise en pratique et les collaborations avec des pros du secteur.

Chez SLOPE, nous avons différents partenaires

Liste des partenaires

Conclusion

Choisir une école du son est la garantie d’acquérir une véritable expertise technique et artistique, un réseau professionnel solide et des opportunités d’insertion dans un secteur en pleine évolution. Que vous soyez passionné.e de musique, de cinéma ou de jeux vidéo, intégrer une école du son reconnue à Montpellier ou ailleurs en France est la voie idéale pour transformer votre passion en métier d’avenir.

Les techniciens du son jouent un rôle central dans la réussite de toutes les productions  audiovisuelles, en studio d’enregistrement comme sur les scènes et plateaux. Leur expertise technique et artistique garantit une qualité sonore optimale, indispensable à la création d’expériences auditives immersives.

Suivre une formation technicien son, comme celles proposées chez SLOPE à Montpellier, constitue la clé pour s’insérer et évoluer dans ce secteur exigeant et dynamique.

Formation technicien son – Les missions essentielles en studio  d’enregistrement

Le métier de technicien du son, accessible par la formation technicien son, présente un rôle clé pour :

Parcours éducatifs et diplômes pour la formation technicien son

Il est possible de choisir une formation technicien niveau BAC +2 au BAC +5 ou directement par une formation professionnalisante.
Parmi les possibilités en France :

SLOPE inclut systématiquement des stages en entreprises et des collaborations avec des studios partenaires pour un technicien du son formation directement connectée au marché du travail.

Formation technicien son : compétences techniques et artistiques

Une formation technicien son complète englobe :

 Développer sa créativité et son autonomie avec la formation technicien son

La formation technicien son valorise la créativité en studio par :

Formation technicien son et évolutions professionnelles

Devenir technicien du son implique :

Le métier de technicien du son offre plusieurs voies d'évolution professionnelle. Après avoir acquis une expérience efficace, un technicien du son peut progresser vers des postes comme ingénieur du son, régisseur général ou sound designer. 

Ces rôles impliquent davantage de responsabilités, notamment en matière de conception sonore et de gestion d'équipes techniques.

Défis et opportunités du métier après une formation technicien son

Les défis rencontrés concernent :

Formation technicien son : développement personnel et compétences interpersonnelles

Une formation technicien son aboutie sert à :

Conclusion - Formation technicien son pour une carrière durable

S’engager dans une formation technicien son reconnue, telle que celles proposées par SLOPE, représente un choix stratégique pour se lancer dans une carrière.

 SLOPE offre  une pédagogie exigeante et humaine, mais facilite aussi l’accès à des réseaux professionnels, des stages et des parcours adaptés à chaque ambition.

 Le site slopetraining.com présente en détail l’offre de formation, l’approche pédagogique, les stages et l’accompagnement personnalisé chez SLOPE.

Dans le monde de l’audio, la production musicale et le mixage film sont deux univers passionnants qui partagent des outils similaires. Ils restent différents par leurs objectifs et leurs méthodes. Pour bien comprendre ces différences, il est important de découvrir chaque étape de la production musicale et de la production audiovisuelle . Grâce à une formation du son adaptée, comme celle proposée par le SLOPE centre de formation son, il devient possible de naviguer facilement entre la musique et l’audiovisuel.

Les différentes étapes de la production musicale et du mixage film

Commençons par situer les grandes étapes de chaque domaine. En production musicale, on débute par la création du morceau (composition, enregistrement), puis vient le mixage (équilibrage des pistes), suivi du mastering (optimisation finale pour la diffusion). Le beatmaking intervient souvent dès la phase de création, notamment dans les musiques actuelles. En production de film, le processus démarre par la prise de son sur le tournage, suivie du montage son (assemblage des voix, bruitages, ambiances), puis du mixage (équilibrage et spatialisation pour l’image). Ici, le workflow audio est très structuré et demande une collaboration étroite entre techniciens et équipe créative. Après avoir posé le décor, voyons plus en détail le mixage en musique.

Quel est le mixage en production musicale ?

Le mixage en production musicale a pour but d’obtenir un morceau équilibré, dynamique et agréable à écouter. Il s’agit de placer chaque instrument, chaque voix, au bon endroit dans l’espace sonore, selon l’intention de l’artiste ou du producteur. Pour y parvenir, le mixeur son utilise des logiciels appelés DAW (Digital Audio Workstation) comme Ableton, FL Studio ou Logic Pro. Il s’appuie aussi sur des plugins d’égalisation, de compression, de réverbération, et sur l’automatisation des effets pour donner vie au morceau. La gestion du volume, des fréquences, de la stéréo et de la profondeur (grâce à la réverbération) est essentielle pour obtenir un résultat professionnel.
Digital audio Workstation

Le rôle du mixeur dans la musique

Le mixeur son reçoit souvent un multipiste (toutes les pistes séparées) et doit :

Passons maintenant à l’étape du mastering, souvent méconnue mais pourtant cruciale.

Le mastering

Le mastering est la touche finale de la production musicale. Il consiste à traiter le morceau mixé pour optimiser le rendu global, harmoniser le volume, adapter la dynamique et préparer le fichier à la diffusion (CD, streaming, radio).

Quelle est la différence entre le mixage et le mastering ?

Le mastering, c’est un peu comme l’assaisonnement d’un plat : il sublime le travail du mixeur avant la diffusion.

L’ingénieur mastering utilise des plugins spécialisés (égaliseurs, limiteurs, compresseurs multibandes) et doit avoir une écoute très fine pour détecter les défauts et apporter la touche finale sans dénaturer le mixage. Intéressons-nous maintenant au beatmaking, une étape clé dans la production musicale moderne.

Le beatmaking

Le beatmaking consiste à créer la base rythmique et harmonique d’un morceau, souvent à partir de samples, de boucles et de synthétiseurs. Le beatmaker assemble, découpe et arrange les différents éléments pour construire l’ossature du titre.

Il utilise les outils suivants :

DAW Ableton

Quelle est la place du beatmaker dans la chaîne de production musicale ?

Le beatmaker intervient dès la création et collabore souvent avec le mixeur son pour affiner le rendu final. Sa maîtrise des outils numériques facilite la transition vers la post-production ou le mixage film, car il connaît déjà les bases de la création sonore et du montage.

Mixage film vs mixage musique

Après avoir exploré la musique, voyons ce qui change dans le mixage film. Le mixage film reprend les bases techniques du mixage musical (équilibrage, spatialisation, traitement des fréquences), mais doit intégrer l’image, la narration et la synchronisation. Le mixeur son en audiovisuel gère dialogues, bruitages, ambiances et musique, en fonction du scénario et des intentions du réalisateur.

Gestion de la spatialisation et des dialogues

Mixeur son : Collaboration avec l’équipe image

Le mixeur son travaille en étroite collaboration avec le réalisateur, le monteur son et parfois le sound designer. Les choix de mixage sont guidés par la narration et les intentions artistiques du film, ce qui nécessite une compréhension fine du workflow audio audiovisuel.

Les formations du SLOPE centre de formation son insistent sur cette polyvalence et la capacité à dialoguer avec les équipes créatives.

Conseils pour passer du mixage musical au mixage son audiovisuel

Il n’est pas rare de vouloir passer du mixage musical au mixage film, ou inversement. Voici quelques conseils pour réussir cette transition :

Les formations du SLOPE centre de formation sont conçues pour accompagner cette polyvalence, grâce à des ateliers pratiques, des immersions en studio et l’intervention d’experts du secteur.

Conclusion : des passerelles entre production musicale et mixage film

En résumé, la frontière entre production musicale, mixage, mastering, beatmaking et mixage film est de plus en plus fluide. Les outils, méthodes et métiers évoluent, offrant de nombreuses passerelles à ceux qui souhaitent diversifier leur carrière ou se spécialiser dans le sound design. Grâce à une formation mixage adaptée, il est possible de naviguer entre musique et audiovisuel, et de s’épanouir dans un secteur en pleine mutation, où la créativité et la technique vont de pair.

La reconversion professionnelle vers les métiers du son connaît un essor remarquable. Musiciens, beatmakers, autodidactes du son sont de plus en plus nombreux à envisager une nouvelle carrière dans l’audio. Il y a une diversité des métiers, la créativité, la stabilité et les opportunités offertes par le secteur de l’audio. Les métiers du son attirent des profils variés, pour ceux qui souhaitent donner du sens à leur parcours professionnel ou pour stabiliser leur situation tout en restant proches de leur passion pour la musique.

Pourquoi se reconvertir dans le son ?

Les principales motivations de reconversion sont la passion pour la musique et le son. Il y a aussi la recherche de stabilité professionnelle, l’envie de travailler dans un secteur créatif (cinéma, télévision, jeu vidéo, spectacle vivant, publicité).

Le secteur du son est accessible à tous les passionnés, qu’ils soient musiciens, beatmakers, autodidactes ou professionnels en reconversion.

Les étapes de la reconversion vers les métiers du son dont la postproduction (mixeur, monteur son, sound designer)

1- Identifier ses compétences transférables

Oreille analytique, sensibilité artistique, maîtrise des outils numériques (DAW, logiciels de mixage), créativité et expérience du mixage ou du beatmaking sont des atouts majeurs pour réussir dans l’audio.

2- Choisir la bonne formation

Il est essentiel de sélectionner une formation adaptée à son projet : formation technicien du son, prévoir une spécialisation en montage son ou mixage. Les parcours comme la formation SDA (Sound Design Audiovisuel) de SLOPE permettent d’acquérir les méthodes et outils spécifiques à la post-production.

3- S’immerger dans le secteur (stages, bénévolat)

L’immersion professionnelle via des stages, du bénévolat ou des projets personnels est indispensable pour découvrir la réalité du terrain et valider son choix de reconversion. 

SLOPE facilite l’accès à des stages en studios de production, sur des plateaux de tournage ou dans le secteur du jeu vidéo grâce à son réseau national.

Quelles sont les qualités des musiciens, beatmakers ou autres professionnels pour une transition vers les métiers du son ?

Les métiers du son accessibles après une reconversion

Après une formation technicien du son ou une formation professionnelle audio, de nombreux métiers de la post-production sont possibles :

Quels sont les obstacles à la reconversion professionnelle ?

Les obstacles rencontrés sont les suivants :

Il est nécessaire d’intégrer une école qui permet de faciliter et réussir cette transition professionnelle

Pourquoi choisir SLOPE centre de formation son ?

SLOPE, à Montpellier, propose des formations intensives et professionnalisantes, axées sur la pratique, l’accompagnement individuel et l’insertion professionnelle. Grâce à sa présence territoriale  et à ses partenariats nationaux, SLOPE permet à chaque stagiaire de s’immerger rapidement dans le secteur, de bénéficier d’un suivi personnalisé et d’accéder à un large réseau d’employeurs potentiels.

Conclusion

Réussir sa reconversion vers les métiers du son demande motivation, évaluation honnête de ses compétences, choix d’une formation adaptée et immersion rapide dans le secteur. 

Grâce au CPF, France Travail, financement personnel ou autres dispositifs , il est possible de transformer sa passion pour la musique, le beatmaking ou le son en une carrière solide et épanouissante . SLOPE vous accompagne dans une formation dans la post-production audio, le cinéma, la télévision ou le jeu vidéo pour réussir votre reconversion.

Dans cet entretien, Vincent, ingénieur du son et intervenant chez SLOPE, partage son expérience autour de la musique à l’image, de la formation musique à l’image et du métier d’ingénieur du son. Découvrez comment la musique à l’image structure son quotidien, l’importance de la formation musique à l’image pour les futurs professionnels et les conseils clés pour réussir dans ce secteur exigeant.

Qu'est-ce que la musique à l'image dans la production audiovisuelle ?

La musique à l'image représente l'art de composer et mixer des bandes sonores pour des supports visuels comme les films, séries, documentaires, publicités ou jeux vidéo.  Contrairement à la musique traditionnelle, elle doit s'adapter parfaitement au rythme, à l'émotion et au message véhiculé par l'image.  Cette discipline exige une approche technique pour sublimer l'expérience visuelle du spectateur.

Quel est l’objectif de ta masterclass “ de la musique à l’image ” dans la formation Sound design audiovisuel de SLOPE ?

Le but de cette masterclass est de montrer aux étudiants les coulisses du mixage et de l’enregistrement en musique à l’image. Ce domaine est très différent de la musique traditionnelle. L’idée est de leur faire comprendre comment on aborde un projet de musique à l’image, de la préparation à la livraison finale, tout en partageant la philosophie qui guide mon métier d’ingénieur du son. Une bonne formation musique à l’image doit permettre de comprendre ces spécificités et d’adopter une méthode adaptée à chaque projet.

Qu’est-ce qui te passionne le plus dans ton métier d’ingénieur du son aujourd’hui ?

Je travaille au studio Alhambra à Rochefort, où je touche à tout : enregistrement de disques, musique à l’image, mixage, et aussi post-production sonore. Mon univers de base, c’est la musique, mais la musique à l’image m’a permis d’élargir mes compétences d’ingénieur du son. Jongler entre la musique pure et la post-prod, c’est ce qui rend ce métier passionnant. La formation musique à l’image permet justement de développer cette polyvalence, essentielle pour un ingénieur du son moderne.

Peux-tu nous en dire plus sur le studio Alhambra et son lien avec la musique à l’image ?

Je travaille au studio Alhambra depuis cinq ans. C’est un lieu unique, ancien cinéma et théâtre, aujourd’hui dédié à la musique à l’image et à la post-production. On y enregistre des musiques de films, on mixe des longs-métrages, et on accueille des artistes en résidence. Ce cadre permet d’aborder chaque projet de musique à l’image dans des conditions optimales, ce qui est un vrai atout pour l’apprentissage lors d’une formation musique à l’image. L’esprit du lieu favorise la créativité et l’immersion, deux qualités clés pour un ingénieur du son spécialisé dans la musique à l’image.

Peux-tu nous parler d’un projet de musique à l’image qui t’a marqué ?

Chaque projet de musique à l’image est unique, mais la live session avec Lehmanns Brothers au studio Alhambra reste un souvenir fort. L’installation, l’enregistrement avec public, la gestion du son en direct : tout cela mobilise les compétences d’ingénieur du son et met en pratique les enseignements d’une formation musique à l’image. Ce type de projet montre l’importance de l’humain et du travail d’équipe dans la réussite d’une production de musique à l’image.

C’est vraiment le côté humain qui te plaît dans la musique à l’image ?

Oui, plus je progresse, plus je réalise que la dimension humaine est essentielle dans la musique à l’image. Les rencontres, la bienveillance du milieu, la collaboration avec les compositeurs et réalisateurs sont au cœur du métier d’ingénieur du son. Une formation musique à l’image doit aussi transmettre cette importance du relationnel et de l’écoute.

Quel conseil donnerais-tu à ceux qui veulent se lancer dans la musique à l’image ?

Il faut persévérer, car le secteur de la musique à l’image est exigeant. Il est crucial de se former, de parler de soi, d’entretenir son réseau, et surtout de garder le plaisir de s’amuser. La passion et la motivation sont essentielles pour devenir un bon ingénieur du son spécialisé en musique à l’image. Une formation musique à l’image solide, comme celle proposée chez SLOPE, permet de se préparer aux réalités du métier et d’acquérir les compétences techniques et humaines nécessaires.

Travailler chez SLOPE : la formation musique à l’image en action

Travailler chez SLOPE, c’est…


Travailler chez SLOPE, c’est rejoindre une équipe passionnée, compétente et bienveillante. C’est aussi avoir la chance de transmettre son expérience et de participer à une formation musique à l’image innovante, qui prépare efficacement à tous les métiers du son, et en particulier à celui d’ingénieur du son pour la musique à l’image.

SLOPE et la formation SDA qui inclut Musique à l’image

SLOPE, à Montpellier, propose une formation SDA (Sound Design Audiovisuel) axée sur la pratique, l’accompagnement personnalisé et l’insertion professionnelle.

 Les stagiaires acquièrent toutes les compétences nécessaires pour réussir comme ingénieur du son ou compositeur à l’image, grâce à des projets concrets et des intervenants experts

Dans l’univers de la production audiovisuelle, le métier de mixeur son est indissociable du mixage et du sound design. Grâce à une solide formation mixeur son, Yoann, mixeur et monteur son, partage son expérience sur des projets majeurs et son approche pédagogique auprès des stagiaires de SLOPE. Découvrez les coulisses du mixage, les outils phares, les conseils pour réussir dans ce domaine et l’importance d’une bonne formation mixeur son pour percer dans la production audiovisuelle.

Quelle est la définition du mixeur en production audiovisuelle et la différence avec le mixeur musical ?

Le mixeur en production audiovisuelle est le professionnel chargé d’équilibrer, d’assembler et de finaliser toutes les pistes sonores d’un film, d’une série ou d’un programme télévisé. Son rôle consiste à harmoniser les dialogues, les bruitages, les ambiances et la musique pour garantir une expérience sonore cohérente et immersive, en parfaite synchronisation avec l’image. Il travaille en étroite collaboration avec le réalisateur, le monteur son et le sound designer, et doit respecter des normes précises de diffusion propres à l’audiovisuel (cinéma, télévision, streaming). À l’inverse, le mixeur musical intervient principalement dans le domaine de la production musicale. Son objectif est d’équilibrer les différentes pistes d’un morceau (voix, instruments, effets) pour obtenir un rendu homogène et artistique, destiné à l’écoute sur des supports audio (CD, streaming, radio). Le mixeur musical se concentre sur la dynamique, la couleur sonore et l’intention artistique du morceau, sans contrainte de synchronisation à l’image.

Peux-tu nous parler d’un projet marquant et de ton expérience de mixage ?

Kaamelott fait incontestablement partie des projets de mixage les plus marquants sur lesquels j’ai travaillé. 

Au-delà de la collaboration intense avec les équipes, du temps investi et de l’ambition portée par ce projet, c’est le travail avec Alexandre Astier qui ajoutait une dose d’adrénaline. Il adore glisser une surprise de dernière minute qui oblige à réagir vite et bien, ce qui met à l’épreuve les compétences de mixeur et de mixage. Ce genre de défi rend le mixage encore plus vivant et motivant pour un mixeur passionné par la production audiovisuelle.

Aujourd’hui tu es freelance dans le mixage, peux-tu nous en dire plus sur ce choix de mixeur ?

Être mixeur son freelance dans le mixage, c’est profiter d’une grande liberté dans le choix des projets. On peut sélectionner les conditions de travail et s’investir pleinement dans chaque mixage. Cependant, il faut du temps et de la persévérance pour se constituer un réseau solide et assurer la stabilité de son activité de mixeur. Une bonne formation mixeur son aide à acquérir cette autonomie et à réussir dans la production audiovisuelle.

Quels sont tes outils de mixage préférés dans ton workflow de mixeur ?

J’utilise régulièrement le Pro-Q 4 de FabFilter, un incontournable pour tout mixeur en mixage. 

Pour la gestion de l’espace sonore en mixage, j’apprécie aussi le Spanner de CargoCult, le MoveIt de HAL et le Slapper, un délai multicanal de chez CargoCult. Ces outils sont essentiels pour affiner le mixage multicanal, une compétence clé acquise en formation mixeur son et indispensable dans la production audiovisuelle.

Que peuvent apprendre les stagiaires de SLOPE avec toi en formation mixeur son ?

J’enseigne la construction d’un mixage son efficace, en insistant sur la rigueur technique et la clarté du rendu. J’utilise souvent l’image de l’iceberg : la partie visible du mixage doit être fluide et artistique, mais elle repose sur une base technique solide. En formation mixeur son, il est crucial de maîtriser cette base pour obtenir un mixage lisible et professionnel, pilier de la production audiovisuelle.

Aurais-tu un conseil pour quelqu’un qui souhaite se lancer dans le mixage son ?

Pour réussir dans le mixage et devenir mixeur, il faut être passionné et pleinement engagé dans sa formation mixeur son. La curiosité, l’ouverture et l’échange avec d’autres professionnels sont essentiels pour progresser dans le mixage. Observer, s’imprégner de toutes les techniques de mixage et rester à l’écoute des évolutions du métier sont des clés de réussite en production audiovisuelle.

Travailler chez SLOPE : la formation mixeur son en action

Complète la phrase : “Travailler chez SLOPE c’est…”

Travailler chez SLOPE, c’est stimulant, rafraîchissant et réjouissant ! La formation mixeur son proposée permet de s’immerger dans des projets variés et de développer toutes les compétences nécessaires pour exceller dans le mixage et la production audiovisuelle

Morgan Levesque, monteur son depuis 6 ans et référent de la formation son audiovisuelle chez SLOPE, partage son parcours et sa vision du métier, du design sonore et du sound design en production audiovisuelle.

Comment définirais-tu le rôle d’un monteur son dans une production audiovisuelle ? Ou bien comment pourrais-tu définir ce qu’est un monteur son ?

Je dirais qu’un monteur son, c’est quelqu’un qui se place au service de l’image et qui va vraiment appuyer ce que l’on voit grâce au design sonore. Il crée l’ambiance, fabriquant des émotions qui viennent compléter celles générées par l’image, mais toujours en étant au service de cette dernière. Pour ma part, je me vois comme quelqu’un qui accompagne, qui sublime, qui apporte ma pierre à une œuvre qui se crée en suivant la vision du réalisateur.

En résumé, pour moi, c’est avant tout créer des ambiances qui soient, en fonction du support, parfois réalistes, parfois extravagantes, mais toujours dans l’optique d’accompagner l’image et de rendre ce que l’on voit le plus convaincant possible grâce au sound design.

Est-ce que tu peux expliquer en quoi ça consiste le design sonore dans la production audiovisuelle ?

Le design sonore, c’est l’art d’agencer plusieurs sons pour former une nouvelle entité sonore. Cela repose sur la texture, la direction artistique et la capacité à fabriquer du nouveau à partir d’éléments existants. On additionne des sons, on utilise des synthétiseurs pour produire des sonorités originales, parfois futuristes. Le design sonore, c’est la capacité à créer de nouveaux sons à partir de divers éléments, essentiel en production audiovisuelle.
formation technicien du son SLOPE

Et sur quoi tu travailles majoritairement ? Quels sont les types de projets de production audiovisuelle ou d’animation sur lesquels tu interviens comme monteur son ?

J’ai fait l’essentiel de ma carrière dans l’animation, un domaine que j’apprécie énormément en production audiovisuelle. J’ai travaillé sur de nombreux dessins animés pour enfants et adultes, ainsi que sur des projets éducatifs ou ludiques. L’animation est vraiment mon domaine de prédilection dans le sound design.

Qu’est-ce qui te passionne le plus dans ton métier de monteur son et dans la production audiovisuelle ?

Ce qui me passionne le plus dans mon métier, c’est la capacité de fabriquer des choses, de créer du vivant, du réel grâce au design sonore. Par exemple, dans un film, lorsqu’on travaille sur une scène se déroulant dans une ville, la sensation de recréer cette ville, de la faire vivre... C’est un véritable acte créatif de sound design. On sait à quel point le son est important dans tous les travaux de production audiovisuelle, que ce soit dans le jeu vidéo, dans le cinéma, le dessin animé. Le fait de donner vie à des images qui, sans nous, resteraient statiques, c’est quelque chose que je trouve extrêmement gratifiant, et jusqu’à présent, je ne m’en suis pas lassé.

Est-ce que tu as un projet marquant à nous partager dans ta carrière de monteur son ou dans la production audiovisuelle ?

Je dirais qu’un projet marquant, ce n’est pas un projet précis, mais le moment où j’ai réalisé que l’on peut réellement vivre du sound design et en faire un métier dans la production audiovisuelle. Ce souvenir est important, car il marque la transition vers la professionnalisation et l’intégration dans le secteur, grâce à la formation son.

Quelles sont les étapes par lesquelles tu passes pour créer ton design sonore en tant que monteur son ?

Pour fabriquer des sons, je dirais qu’il n’y a pas vraiment de méthode particulière. C’est avant tout une question d’expérience. Il s’agit de savoir lire les images, d’identifier ce que l’on voit, de comprendre où l’image et le réalisateur veulent en venir, puis de proposer des choses adéquates en sound design. 

Je dirais aussi que cela passe par une bonne mémoire, car on travaille énormément avec des banques de sons, qui contiennent des milliers et des milliers d’éléments. On ne peut pas tout mémoriser, mais dès qu’on trouve quelque chose de vraiment intéressant qu’on peut utiliser, c’est bien de le connaître. Cela passe aussi par de la créativité et de l’imagination, des qualités essentielles en formation son. Se demander ce que ça donnerait si on mélangeait ce son-là avec celui-ci.

Quelles sont les qualités indispensables pour un monteur son ou pour réussir une formation son en design sonore ?

Être créatif, avoir de l’imagination, être un peu rêveur, mais aussi organisé. Il faut aimer bidouiller, être un peu geek, créatif, parfois dans la lune, mais aussi professionnel. Ce mélange de qualités fait la richesse du métier en production audiovisuelle et en sound design.

Y a-t-il des tendances dans l’industrie du sound design ou de la production audiovisuelle dont tu voudrais parler ? Un truc un peu nouveau ?

L’intelligence artificielle arrive dans nos métiers de monteur son et de sound design. Ces métiers risquent d’être impactés, mais il est difficile de mesurer l’ampleur. Nos tendances esthétiques dépendent surtout de la compréhension de ce qu’il faut transmettre, de la personne derrière le projet. Nous mettons en valeur l’histoire de quelqu’un d’autre grâce au design sonore.

Est-ce qu’il y a un film récent que tu as vu dernièrement, où tu as remarqué un sound design ou un design sonore incroyable ?

Le dernier Alien, Romulus, m’a marqué par la qualité du son en salle, notamment l’utilisation des arrières et des subs, un vrai travail d’orfèvre. Pour vraiment apprécier le design sonore, il faut voir les films au cinéma, car c’est là que l’on comprend tout le potentiel du sound design.
affiche film Alien Romulus

Découvrez SLOPE et sa formation SDA : l’excellence du design sonore

Vous rêvez de maîtriser le design sonore et de travailler dans la production audiovisuelle ? La formation SDA (Sound Design Audiovisuel) de SLOPE à Montpellier est la référence pour se professionnaliser rapidement dans ce secteur en pleine expansion.

Les atouts de la formation SDA chez SLOPE

Pourquoi choisir SLOPE ?

Rejoindre SLOPE, c’est intégrer une école à taille humaine, reconnue pour la qualité de son enseignement et son approche innovante du sound design. La formation SDA vous permet de développer toutes les compétences recherchées par les studios, agences et sociétés de production, pour transformer votre passion en carrière

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